le cri de la mandragore

Jean Boullet, le précurseur, tel était le titre de ma biographie d’un grand excentrique défenseur de l’esthétique du Bizarre et du cinéma d’épouvante, illustrateur tenté par le corps magnifié ou la charogne. Cette biographie fut saluée par la presse spécialisée, accueillie à l’occasion du festival Gay Kitsch Camp à Lille, amplifiée derrière les microphones de l’émission Mauvais genres et applaudie au cours d’une soirée dirigée par François Angelier en hommage à ce précurseur de la culture de genre au Centre Pompidou. Cette biographie fascina la galeriste Nicole Canet, spécialiste des Maisons closes et de l’érotisme homosexuel, à qui l’on doit la redécouverte de l’œuvre graphique ou picturale de Jean Boullet, l’illustrateur de Dante ou de Verlaine, le portraitiste de Piéral ou de Jean Marais. Ce fut l’occasion pour moi d’analyser la part méconnue de l’artiste, textes des catalogues édités par la galerie au Bonheur du Jour. Parfois, il arrive encore que de la correspondance ou des documents inédits sortent d’un carton de Nicole Canet comme d’un coup de baguette magique.

Ornella Volta et Claude André au vernissage d’une exposition Jean Boullet, galerie au Bonheur du Jour 2001
couverture de Jean Boullet, éditions du Scorpion, 1958

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